La vie est simple. Ouvre ton esprit, tes bras et ton coeur à de nouvelles choses et à de nouvelles personnes. Nous sommes uniques dans nos différences

Je ne travaillais pas, quel bonheur de pouvoir me prélasser toute la journée dans mon lit puis dans le canapé et retourner dans mon lit. J'aimais ne rien faire, c'était apaisant et très agréable. Main dans mes cheveux, je me relevais doucement de mon lit pour aller à la douche, me laver après le réveil était une fâcheuse habitude, mais je ne pouvais pas faire autrement. Quinze minutes plus tard, je sortais de la salle de bain propre et vêtue d'un pantacourt légèrement craqué avec un débardeur et des ballerines quand mon portable se mit à vibrer et après l'avoir cherché, je le trouvais sous mon oreiller et remarquais que mon cousin enfin petit cousin me demandait de le rejoindre au restaurant des chocolats chauds, ça tombait à pic puisque je n'avais pas encore déjeuné. « J'arrive, attends-moi ». Message envoyé, je mis quelques gouttes de parfum et j'étais en route. Heureusement que je roulais assez vite, j'y arrivais au bout d'une dizaine de minutes et après avoir prit la peine de fermer la voiture, je marchais jusqu'à pénétrer dans le restaurant à la recherche de Harry quand je le croisais assis à une table, une fois à sa hauteur, je lui souriais. « Salut cousin ». Lançais-je en lui claquant un bisou sur sa joue et de m'asseoir face à lui. « T'es bien matinal, où est passé mon cousin qui faisait la grasse mat' ? ». Demandais-je en croisant mes jambes en riant.

          There is no better friend than a big sister. And there's no better big sister than  you.  

Je m'étais réveillé du bon pied ce matin, avec une envie de sortir par ce beau soleil qui brillait dès 8 heures du matin. Ce n'est pas vraiment dans mes habitudes de me lever à 8 heures pendant les grandes vacances, à vrai dire je suis plutôt du genre à faire des longues grasse mat' et c'était que me réveille si tôt et de si bonne humeur. Je descendis pour aller dire bonjour à ma mère, mon père lui était sûrement déjà partis travailler. Ma mère elle, était en congé aujourd'hui. «Déjà debout ? Zut j'ai perdu le pari avec ton père...» Ma mère avait dit ça avec un grand sourire et une pointe d'ironie dans la voix. Cette histoire de pari m'intriguais et je ne pouvais m'empêcher d'être curieux, un peu malgré moi, je dois dire. «Quel pari ?» Elle me répondit avec un sourire mielleux qu'ils avaient parié sur l'heure à laquelle j'allais me lever. Ça m'avait fait gentillement sourire étant donné qu'aucun deux n'avaient prédis que je me leverai avant 10 heures. Je remontais dans ma chambre pour aller prendre ma douche, je choisis des vêtements simples comme d'habitude, un tee-shirt dans les tons gris et un short noir ferait très bien l'affaire, surtout que j'avais une petite idée en tête. Je pris donc ma douche et en sortant j'envoyais un sms à Tatiana ma cousine pour lui demander si ça la tentait de venir prendre son petit-déjeuner avec moi au restaurant Des Chocolats Chauds. Il nous arrivait souvent de faire ce genre de petite sortie tout les deux, nous sommes très complices car Tatiana me connait depuis que je suis né et à toujours un peu veiller sur moi comme une grande soeur. Je descendis l'escalier le plus délicatement possible pour ne pas réveiller mes soeurs et enfilait mes vans bordeaux avant de lancer dans la cuisine à voix basse «Je vais prendre mon déjeuner dehors avec Tatiana, à toute à l'heure !» Ce n'était pas vraiment une question étant donné que je savais que rien ne dérangeait ma mère si Tatiana était là. Elles s'entendaient très bien et ma mère lui faisait entièrement confiance. Je me dirigeais donc vers le centre ville en bus. Je m'installais à une table tout en attendant ma cousine. Elle arriva deux minutes plus tard, me cherchant un instant du regard avant de s'avancer vers moi en souriant : «Salut cousin !» Elle claqua un bisous sur ma joue avant de s'assoeir face à moi. Je n'eues pas le temps d'en placer une que déjà elle ajoutait en riant «T'es bien matinal, où est passé mon cousin qui faisait des grasses mat' ?». Cette phrase me fit penser au pari de mes parents et je ne pu m'empêcher d'ajouter en riant à mon tour : «Ah tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ! Déjà que mes parents font des pari sur l'heure à laquelle je me lève !» Je souris en m'empressant d'ajouter: «Sinon toi aussi tu es bien matinale, j'ai cru que comprendre que tu ne travaillais pas mais tu te lèves quand même aux aurores ? Ahah, sinon comment va ?»

La vie est simple. Ouvre ton esprit, tes bras et ton coeur à de nouvelles choses et à de nouvelles personnes. Nous sommes uniques dans nos différences

Une bonne journée s'annonçait. J'allais avoir mon cousin pour moi toute la journée, cela faisait un moment que l'on n'avait pas passé une petite journée tous les deux alors aujourd'hui, c'était aujourd'hui tout est permis. On devait se rejoindre au café des chocolats chauds et j'y arrivais légèrement en retard, et même s'il avait l'habitude, moi ça m'emmerdait puisque je perdais des minutes, des minutes très importantes. « Ah, tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ! Déjà que mes parents font des pari sur l'heure à laquelle je me lève ! ». Je riais doucement, apparemment, je n'étais pas la seule étonnée, comme quoi, c'était limite surprenant. Sans attendre quoi que ce soit, je m'asseyais attrapant la carte des petits-déjeuners. « Mais c'est tellement surprenant, et si j'avais su moi aussi, j'aurais parié avec mon chat ». Dis-je en rigolant, en plus je n'ai pas de chats :p. Je zieutais la carte, mais étant quelqu'un d'indécise, c'était dur pour moi de faire le bon choix. « Sinon toi aussi, tu es bien matinale, j'ai cru que comprendre que tu ne travaillais pas, mais tu te lèves quand même aux aurores ? Ahah, sinon comment va ? ». Je haussais les épaules en lui adressant un petit clin d'œil, c'est vrai qu'en temps normal, j'étais une lève-tard, j'adorais faire la grasse matinée, hors en ce moment, je n'y arrivais pas tellement. « Sache chéri que l'avenir appartient à celui qui se lève tôt et je prépare mon avenir ». Dis-je en riant avant d'interpeller le serveur qui arrivait quelques minutes après. « Moi, je vais prendre un chocolat chaud avec cinq macarons chocolat et deux petits pains s'il vous plaît ». Lançais-je en souriant au serveur et de me tourner vers le cousin. « Et toi ? Profite, c'est moi qui paye ». Dis-je en riant.

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J'adore ma cousine sincèrement, je l'ai toujours considéré comme ma grande soeur, elle m'a souvent protégé et aidé quand j'en avais besoins et en ce moment j'avais l'impression de ne presque plus la voir, ce qui me rendait plutôt triste, surtout que j'adorais passer du temps avec elle. J'étais heureux de savoir qu'aujourd'hui je l'avais rien que pour moi. Elle adore blaguer avec moi comme elle venait de le faire à l'instant en répliquant au fait que mes parents avaient parié sur l'heure à laquelle j'allais me réveiller qu'elle aussi aurait parié avec son chat si elle avait su. Cette réplique me fit rire, car je savais très bien qu'elle n'avait pas de chat. Malgré j'avais compris ce qu'elle voulait dire en évoquant cet animal, elle était seule, pas d'amoureux en vue, et je dois avouer que ça me rendais quelques fois un peu triste pour elle. Après tout Tatiana était belle, gentille et drôle, elle a tout pour plaire et je trouve ça vraiment incompréhensible qu'elle soit encore toute seule. Après cette petite blague sur l'heure de mon réveil, je ne pouvais m'empêcher d'évoquer le fait qu'elle aussi aimait dormir le matin quand elle en avait l'occasion ce à quoi elle répondit ironiquement : «Sache chéri que l'avenir appartient à celui qui se lève tôt et je prépare mon avenir». Je lâchais un petit rire tout en ajoutant «Sache ma chère que j'ai encore tout le temps pour préparer mon avenir mais dis moi tu es devenues bien philosophe, c'est les études en psycho qui te font cet effet là ?» On aime bien blaguer sur les études de Tat' dans la famille, c'est comme ça on adore la taquiner là-dessus. Elle interpella le serveur qui accouru vers nous. Elle commanda un chocolat chaud, cinq macarons chocolat et deux petits pains avant de se tourner vers moi en ajoutant : «Et toi ? Profite, c'est moi qui paye». Je lui souris chaleureusement avant de répliquer en me tournant vers le serveur : «Dans ce cas-là je vais vous prendre un thé vert, deux pains au chocolat et un jus de pomme.» J'aimais prendre un thé de temps en temps, c'était ma lubie du moment, l'adolescence sûrement comme le fait qu'il m'arrivait de manger du chocolat noir alors que j'avais toujours détesté ça. Je posais mon regard sur ma cousine en lui disant : «Quoi de neuf depuis le temps que je t'ai pas vu ? Tu m'as manqué tu sais...» Et je le pensais sincérement.