Merlin Ross Oswald

Je m'appelle Merlin Ross Oswald

+ Je suis né le 6 Juillet 1999 à Austin, au Texas. Je suis d'origine française mais de nationalité américaine. Je suis collégien. Je suis arrivé à St Tropez, il y a plus de deux ans maintenant +

+ Je suis caractériel+ intelligent + enfantin + naïf + rêveur +capricieux + colérique.

Je fais parti des Canoubiers.

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• Dauntless/Pauline.

je m'appelle Pauline, j'ai 25 ans. Je suis passionnée d'écriture, de thriller, de teen wolf. Je serais là tous les jours, et j'ai connu le forum via le projet bazzart. Je trouve le forum très joli et j'ai hâte de m'amuser ici.

∞ story of a gambler.

"Dis papa, pourquoi les gens dans la rue te demande de signer un bout de papier, c'est pour l'école? "

Je ne comprenais pas mon papa. Tout le monde l'aimait bien, tout le monde lui demandait de signer quelque chose. Et généralement, il me cachait derrière lui. On vit tous les deux depuis toujours. Je m'appelais Merlin Oswald, j'avais 6 ans et je n'avais pas conscience que mon père était célèbre pour ses livres. Et qu'il m'avait appelé comme son héros. Merlin. Mais il avait peur pour moi. On vivait à Austin, dans le coin le plus reculé de la ville, parce qu'il avait peur qu'il m'arrive quelque chose. Ma mère était morte deux mois après ma naissance. Elle avait fait une dépression post natale. Mais j'étais trop petit pour m'en souvenir alors je n'étais pas vraiment triste. La première copine de mon père est venu à la maison à mes six ans. Elle était jolie, mais elle n'avait pas vraiment l'air de m'aimer. Pourtant à chaque fois qu'elle venait, elle m'apportait soit un jouet, soit des bonbons et mon père semblait très amoureux d'elle. Mais elle arrêtait pas de lui demander de m'envoyer le plus loin possible, dans une école et dans une famille d'accueil. Mon père n'a jamais voulu et a toujours refusé. Il a même rompu avec elle. Et un jour elle me le fit payer.

J'attendais mon père à la sortie de l'école mais il ne venait pas. Ce fut Amber, l'ex copine qui vint me chercher en me disant que mon père lui avait demandé de venir me chercher. Sans comprendre, je montais dans sa voiture. Mais au lieu d'aller à la maison, on roula longtemps. Je me mis à pleurer parce que je n'aimais pas être séparer de mon père. On arriva en pleine nuit dans une vieille maison et ce fut là qu'elle me dit que mon père viendrait me chercher que s'il payait pour me trouver. Des jours passèrent et j'attendais mon père, comme jamais. Ce fut la police qui débarqua un jour et qui me ramena à mon père. Depuis, je ne voulais plus jamais être séparé de lui. Lui non plus d'ailleurs. Il me fit cours à la maison.

A mes 13 ans, il décida de partir s'installer en France, soit disant pour écrire son livre mais je voyais bien qu'il était soucieux. Il vendit la maison et on déménagea dans un appartement, beaucoup plus petit que notre maison. J'allais à l'école en France et apprenait rapidement le français. Mon père semblait de plus en plus mal, jusqu'à ce qu'il m'apprenne qu'il avait un cancer, au pancréas et qu'aux Etats-Unis, vu que son salaire n'était plus suffisant, il n'avait pas pu se soigner. Il espérait qu'en France, il pouvait être soigné même avec peu d'argent.

Alors que j'allais sur mes 14 ans, et que je rentrais du collège, mon père fut transporté d'urgence à l’hôpital. Il y resta deux bon mois jusqu'à ce qu'il décéda, trop faible pour lutter. Mon chagrin fut immense et je n'arrêtais pas de pleurer. Je fus envoyé dans une sorte d'orphelinat et une dame m'expliqua que j'allais attendre qu'une famille veuille bien de moi. Je ne voulais pas parler, plus rien faire, jusqu'à ce que je fasse la connaissance d'Aaliyah. J'allais chez elle, je m'attachais à elle comme elle s'attachait à moi. Jusqu'au jour où elle m'annonça qu'elle m'avait adopté. C'est à ce moment que je réalisais que je n'avais plus mon père. Et j'eus l'impression de l'avoir trahi en aimant une autre personne qui s'occupait de moi. Je refusais de parler, préférant demander secrètement pardon à mon père.

Un an s'était écoulé, aujourd'hui, j'ai 15 ans, je me suis enfin pardonné et je suis même content d'avoir retrouvé une famille. Ma passion c'est l'écriture, et comme mon père, j'avais hérité de son imagination débordante. Pourtant, la réalité était autre. Je m'enfermais dans un monde, pour ne pas montrer à Aaliyah que même un an plus tard, la blessure était bien encore présente en moi. Je ne voulais pas l'inquiéter, bien que malheureusement pour elle, je commençais à faire ma crise d'adolescence. J'avais une envie d'indépendance et de faire ce que j'avais envie bien que je n'étais pas en âge de comprendre pourquoi je voulais faire ça et les conséquences de mes actes, que je n'assumais pas.