alec camden william roseburry

Alors mon petit nom à moi c'est Alec Camden William Roseburry. Oui, c'est un nom à rallonge, comme les affectionne tant ma famille. Voyez, je suis née dans une famille aisée. Et sachez que je déteste mon prénom Alec, préférant de loin Camden. Une excentricité de mes parents qui n'ont pas jugé mieux que de m'affubler de prénoms typiquement nobles et snobs. M'enfin, je ne peux pas trop leur en vouloir. J'aurais pu m'appeler Léandre ! Sinon, je suis âgé de vingt-quatre ans, et je suis un Irlandais pure souche ! Je suis arrivé en France il y a environ trois ans pour suivre des études d'arts graphiques, et je m'y plais énormément. Au moins, ici, il fait chaud. Pas comme en Irlande où il pleut quasiment tous les jours quoi. Je suis actuellement en couple, et très amoureux d'une certaine rousse depuis un petit  moment maintenant.

Bien que je me trouve en France depuis maintenant trois ans, j'ai toujours du mal à m'exprimer en français, préférant de loin ma chère langue de Shakespeare. Vous les français avaient beaucoup trop de nuances et de conjugaisons à mon goût.
Je m'exprime toujours avec un très fort accent irlandais, et ce n'est pas près de changer !
Je suis une personne ouverte, spontanée, sociable et chaleureuse.
Néanmoins, mon côté légèrement snob peut me faire passer pour plus odieux que je ne le suis réellement.
J'adore l'art sous toutes ses formes, et je remercie mon compte en banque plus que fourni pour me permettre de l'apprécier au premier plan. Je joue d'ailleurs de la guitare.
Je suis allergique aux arachides et aux pollens.
Je me souviens partiellement de ma première vie. En effet, je suis un Second Chance, et je vis actuellement ma seconde vie. Ces souvenirs consistent en des flashs soudains, et brefs, pas forcément très nets ou explicites. Du coup, j'ai souvent l'impression de perdre la tête ou d'avoir des hallucinations.
Je suis amoureux fou d'une jeune femme que j'ai rencontré il y a trois ans, bien que dans notre ancienne vie, nous étions déjà ensemble. Je pense même la demander en mariage.
J'appartiens au groupe Plage des Sallins

• foolish mishaps / stéphanie.

Aloha tout le monde ! Moi c'est Stéphanie et j'aurai dix-neuf printemps dans exactement un mois et une semaine (omg, la vieille !). Je suis connue sur la toile sous le nom de foolish-mishaps, bien que certains me connaissent aussi en tant que didi (les dites personnes se reconnaîtront   ). Je suis une sudiste à l'accent chantant très prononcé, et j'en suis particulièrement fière *sbaf* ! Je suis étudiante en Langues Etrangères, ayant suivi une année en LEA Anglais-Espagnol, et attaquant cette année une année en LLCE Anglais. Bref, on s'en fout de ma vie xD

what does kill you...

Le pronostic est sans appel : Evelyn est mourante, et il n'y a absolument rien que tu puisses faire. Elle vient tout juste de sortir de la salle d'opérations, mais tout ça n'était que de vaines tentatives de la ramener, et de prolonger sa courte et misérable vie. Tu la regardes allongée sur son lit de mort, plongée dans un coma depuis maintenant trois mois. Ses longs cheveux roux lui donnent un air encore plus innocent qu'elle n'en a l'air. Un petit farfadet, voilà comment tu avais l'habitude de l'appeler avant l'accident. Allongée ainsi, on pourrait presque croire qu'elle est assoupie dans les bras de Morphée; et non pas qu'elle est la prisonnière du sanguinaire et cruel Thanatos. La vie vous a fait rencontrer, Cupidon vous a touché de sa flèche, le Destin te l'a prise, et la mort menace de te l'arracher pour toujours. Quelle a été votre erreur dans cet infernale dédale qu'est la fatalité ? Si seulement tu pouvais remonter le temps et arrêter la voiture, tu le ferais. Tu n'étais pas là, et pourtant tu ne cesses de te blâmer, la culpabilité rongeant ton âme de tout côté. Tu as envie de hurler et de tout envoyer en l'air, priant même pour que tout ceci ne soit qu'une mauvaise blague; un cauchemar dont tu aimerais bien te réveiller au plus vite. Mais la réalité est en face de toi, et tu la hais. Meurtri devant un spectacle aussi funèbre -et au destin tout aussi funeste- tu ne peux t'empêcher de laisser les larmes couler. Evelyn, ta belle Evelyn. Qu'est-ce que tu ne donnerais pas pour voir ses yeux verts une dernière fois, ou pour entendre son rire : cristallin mais doux. Tes yeux dérivent sur la machine à laquelle elle est connectée. Le moniteur bipe sans arrêt, et les lignes sur la machine sont en rythme parfait avec les battements de son coeur. Sa poitrine se soulève, lentement. Tu ignores encore pour combien de temps la vie continuera de circuler dans ses veines, mais tu aimerais tant que cela ne s'arrête jamais. Mais au fond, tu sais déjà la réponse. La vie est fragile et la mort est sans pitié. Et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Evelyn t'est retirée, comme un simple écho ne cessant de percuter les parois de ton coeur.

Tu regardes l'arme dans ta main. Cela fait maintenant une bonne heure que tu es ainsi, assis dans la pénombre, le visage inexpressif et les yeux dans le vide; le poids de l'arme pesant terriblement lourd dans ta main. Tes vêtements sont déchirés par endroit et l'on peut clairement distinguer les marques qu'ont laissé tes larmes dans leur chute. Aucune lettre, aucune explication; tu n'as rien écrit du tout. Tu ne veux pas qu'on se souvienne de toi. Les souvenirs sont trop douloureux à tes yeux, et tu ne veux en aucun cas faire subir le même supplice à d'autres. Alors tu préfères partir dans le plus grand silence, sans tapis rouge ou même lumières. Tu ne t'éteindras pas sous des tonnes d'applaudissements ce soir. Seul le rideau se fermera sur toi, sans personne pour assister au spectacle. Tu n'as plus rien ici de toute manière. Tes parents te haïssent, ta soeur ne te parle plus et ton frère est à l'autre bout du monde. Alors tu cèdes à la la Mort -éternelle tentatrice- et lève ton arme. Le bruit résonne, mais tu n'es déjà plus là pour l'entendre. Ce soir, un ange dansera sur ta tombe. En attendant, tu plonges dans le néant, pour ne plus jamais en sortir.