Prudence Bryton

Je suis née fin mai, le 28 plus exactement, sous le nom de Julianna. C'est la grande ville de Chicago qui m'accueillera qui me verra grandir
Je suis quelqu'un d’énergique , impulsive, fière, insolente, tendre, loyale, franche. J'ai toujours adoré ma famille et quand je perds ma mère je me tourne instinctivement vers mon père mais il s'éloigne de moi et ce sera Sukie qui sera ma figure parentale. Elle sera ma confidente, ma mère, mon père, celle qui me réprimandera ou qui me conseillera.
Ma famille est plutôt aisée, ma mère était pianiste et mon père était propriétaire du Chicago Times.
J'adore vivre la vie a fond, j'aime les sensations fortes, le café, les bons whisky, le chocolat, je pratique les arts martiaux et je suis débrouillarde mais aussi insolente, fière, rebelle, j'aime plaire pour oublier, j'aime détruire parfois pour me consoler. Je déteste qu'on me dise ce que je dois faire, je suis un électron libre, je ne crois plus en l'amour depuis que je sais que l'homme que j'aimais est mort, j'adore me bruler les ailes, mais malgré tout je suis une romantique chose que j'essaye de toute mes forces oublier... car l'amour fait souffrir et je l'ai déjà connu, je ne cherche donc plus à aimer juste à m'amuser.
La vie m'ennuyait jusqu'à ce que je rencontre Sacha, j'ai commencé à vivre en le rencontrant et mon coeur fut arraché quand il fut emprisonné.
J'habite maintenant St Tropez, après avoir passé 2 ans à Paris à travailler par ci par là jusqu'à ce que je descende pour faire des photos car j'avais été remarqué par un photographe de mode.
Je vis dans une maison près de la plage avec une colocataire (ou un coloc).
Je cours tous les matins, nage et fait de la peinture.

• Lesly.

Je vis en France dans le sud ouest - je fais des rp depuis un peu plus de 3 ans. Je suis accroc des series (PLL, teen wolf, the originals, ouat, new girl, castle etc...) - j'ai 25 ans et toutes mes dents    et voili voilà

∞ story of a gambler.

Je m'appelle Julianna et je vais vous conter mon histoire. Fin mai 1986 , ma mère et mon père se présentent à la clinique, premières contractions, premières angoisses. Je suis sur point d'arriver. Ma mère aura mis 18h pour me faire entrer dans ce monde, 18h de douleur et de souffrance, enfin je me retrouvais dans ses bras, poussant les pleurs habituels d'un nouveau né qui vient de prendre sa première bouffée d'oxygène. Mon père avait tout regardé mais dans l'émotion il avait fini sur le sol et une des infirmières l'avait installé sur le fauteuil.
Ma mère adorait me raconté cette histoire, moi pelotonnée dans ses bras, au coin du feu durant les fêtes.

12 years old:
Je rentrais à la maison, j'avais un cours d'équitation dans 40 minutes et je pressais le pas, Alfred m'avait vu arriver de loin et m'avait déjà ouvert la porte. Je me hissais sur la pointe des pieds et  lui déposais un baiser sur la joue comme à mon habitude en rentrant des cours. Je lui laissais ma veste et laissais mon cartable en bas de l'escalier qui montait au premier étage et me précipitais dans les cuisines. Une voix me parvint du haut des marches PRUE! MA CHERIE C'EST TOI? , je descendis les marches aussi vite que mes petites jambes me le permettaient et arrivée un peu avant la dernière marche je sautais jusqu'en bas et atterrissais sur un genou et une main sur le sol. Je tournais la tête, un regard rieur et m'élançais sur la dame rondouillarde, rousse, les deux mains sur les hanches un sourire jusqu'aux oreilles. Elle m'attrapa au vol et me flanqua un énorme bisou sur la joue et me reposa sur le sol. Elle s'appelait Sukie, elle s'occupait des cuisines depuis ma naissance et de moi par la même occasion. Ma mère avait succombé à une mauvaise grippe 6 mois après ma naissance, car trop faible elle n'avait pas pu se battre et était partie dans les bras de mon père.

16 years old:
J'escaladais la fenêtre de ma chambre et descendais le mur par la gouttière et sautant les deux derniers mètres sur le sol, je me mis à courir dans l'allée qui menait au portail de notre entrée. Je vis alors la moto de Christy. Elle me tendit un casque et je montais derrière elle. Il était minuit passé quand nous arrivâmes près de la soirée du gars qui l'avait organisé, j'ouvrais mon sac et me dessapant sans aucune gêne sur le bord derrière un bosquet je me glissais dans une robe rouge, avec un décolté évasé, mi longue coupé en symétrie. Je fourrais mon jean et mon pull dans le sac et enfilant les talons que j'avais déjà sur moi (oui j'avais descendu mon mur avec, c'était tout un entraînement... croyez moi). Christy et moi avions alors fait notre entrée toutes les deux ne laissant pas indifférent les gars qui étaient présent, entre mes yeux bleu saphir et sa chevelure blonde et nos mensurations parfaites, nous n'avions rien à envier au mannequin squelettiques des magazine de mode, nous étions plus dans la catégorie MAXIM que de celle des défilés de Givenchy. Dés notre arrivée, j'attrapais un bière et allumais une cigarette.
Cela faisait maintenant deux ans que mon père était quasiment toujours absent pour son travail de propriétaire du Chicago Times, et depuis je le voyais quasiment plus et quand nous nous croisions il m'adressait si peu de mot que c'était quasiment comme si je ne le reconnaissais plus. J'avais compris il y moins de 6 mois, en le surprenant en train de regarder l'album photos de leur mariage. Le lendemain je l'avais ouvert et la photo de ma mère trônait sur la première page. Je caressais ses traits des mes doigts, sentant mes larmes m'embuer les yeux, je lui ressemblais tant que ça, je ne m'en étais pas rendue compte mais ses yeux étaient les même que les miens.
Je devais avoir bu ma deuxième bière et allait rallumer une cigarette quand je le vis, mon regard croisa le sien. Mon cœur s'arrêta, s'emballa, je ne compris pas ce qu'il m'arriva, mais ce qui en suivit fut un pur bonheur. Il s'appelait Sacha et il venait de me voler mon coeur.

J'avais 16 ans et lui aussi, depuis notre première rencontre nous étions inséparable, mais il est vrai que nos caractère assez impulsif de tous les deux nous amenaient souvent à nous quereller, nous tirer dans les pattes, il m’énervait et plus il m'énervait plus je l'aimais. Cherchant à pousser nos limites en se défiant de tout et n'importe quoi. Il jouait avec mes nerfs, je jouais avec les siens, l'allumant, le rejetant, il m'ignorait, draguant, mais il m'aimait je l'aimais, nous le savions, TOUT le monde le savait.

Dans 2 semaines nous allions fêter nos 18 ans, ce jour là je l'attendais dans le square me balançant sur la balançoire. Dés que je le vis se diriger vers moi je su que quelque chose clochait, son air renfrogné, ses lèvres pincées. Il me dit que sa mère allait perdre l'appartement faute de moyen. Et quelques heures plus tard nous étions dans la banque, armes au points, cagoules enfilées. Avant d'entrée dans la banque nous nous étions embrassés, tel Bonnie & Clyde je l'avais suivit sans hésiter, sans me réfléchir aux conséquences, l'excitation de l'acte, je le regardais menacer la caissière et perdu le vigile que je tenait en respect, une seconde du regard, cela lui suffi pour me sauter dessus et me prendre l'arme des mains, je voulu la récupérer c'est alors que c'est arrivé...

C'était il y a 10 ans, je restais sur le rebord de la fenêtre, j'y pensais encore parfois. Tout était allée très vite. Nous avions réussi a fuir, il m'avait attrapé par le bras, j'étais sur le sol hurlant, les mains dans le sang de cet homme qui gisait, mort. Nous avions pris la jeep d'un gars qui retirait de l'argent juste devant et avions rouler toute la nuit et enfin nous nous étions arrêté dans un motel en bord de route. Je n'avais pas desserré un seul mot, pas adressé un seul regard à Sacha. Il avait posé sa main sur mon bras une fois... je crois... je m'en souvint plus. C'est quand il me mit sous la douche que je me réveillais enfin. Deux semaines plus tard il partit chercher un truc a manger, je restais sur le lit, les yeux grands ouvert, épuisées de pas dormir, de revoir ce visage qui me hantait. Mais quand il se collait contre moi et me prenait dans ses bras alors il m'arrivait de dormir un peu. Ce jour là il m'embrassa, me répétant qu'il m'aimait, c'est quand j'entendis la jeep démarrer que je compris, mais lorsque je sortis il tournait déjà dans le coin de la rue. Deux heures plus tard il s'était rendu.

Je trouvais sur la table de la chambre un billet pour la France, avec pour seul message Vit ta vie mon amour, oublis moi.... Je m'écroulais sur le sol, en larmes. Quelques heures plus tard je m'envolais pour Paris, j'avais effectué un virement sur un compte secret pour subvenir à mes besoins et munis d'une nouvelle identité je partais pour une nouvelle vie mais avec un coeur totalement détruit.

28 years old:
Je n'ai rien dormi, je sais qu'aujourd'hui est le jour de sa sortie, mais je dois me taire, ne rien dire, depuis si peu de temps je ne me réveille plus en hurlant en pleurant son absence mais il est toujours là. Je reste des heures durant, le regard perdu à la fenêtre, mais parfois je dois faire bonne figure. Et puis la journée passe, non sans un malaise en fin de journée qui me fera rentrer chez moi, une douleur qui ne cessera que le lendemain.
Quand je suis arrivée à Paris je fais quelques petits boulots par ci par là, dansant dans des clubs jusqu'au jour où à une soirée, je suis repérée par un photographe de mode qui me propose de m'installer a St Tropez pour travailler pour une agence de models. Je suis célibataire, j'ai des aventures, jamais sérieuses, sans lendemain, je suis solitaire et toujours aussi impulsive, je ne parle jamais de mon passé, je ne suis plus Julianna depuis longtemps, je suis Prudence, un prénom assez ironique n'est ce pas?